Je vole en lune
De la chanson électro paysanne en français.
« J’ai écrit le long poème « je vole en lune » pendant le premier confinement.
Cette pause m’a permis de me réfugier profondément dans ma cabane et
d’interroger quelque chose d’intime.
Les héros de mes chansons même s’ils sont monstrueux, seuls, mi-nature,
mi-humanimaux grandissent vers la lumière. Espèrent. Se battent avec leur aspect, leur définition, leur intérieur et finissent par se transformer.
Ils créent de nouvelles formes, un nouveau monde : animiste, coloré,
mythique, mystique.
Je cherche le son parfait qui serait parfaitement imparfait.
Le son qui mène à mon inconnu. Qui m’étonne. Qui me change.
Des sons que je fabrique à partir d’autres sons. Que je triture. Que je transforme.
Pour le langage. Tout n’est pas écrit, expliqué et explicable.
Des métaphores à plusieurs lectures.
Mais c’est toujours pour ouvrir le coeur du monstrueux.
Par les accidents de langage et de sons.
Par la rencontre et le choc, de mes rêves dans la nuit et des souvenirs de ma vie d’enfant.
Par la poésie quotidienne, ces petits instant anodins qui deviennent sublimes.
Dans ma musique, je cherche à faire des choses que je ne sais pas faire.
Je cherche à grandir."

Fanny Charmont (chant, clavier, tambour)
Viryane Say (chant, basse, pad, clavier)
Thomas Brosset (dessins, animations)
Une production Cabanes, avec le soutien du Département du Val de Marne, du Comptoir à Fontenay-sous-Bois et de la Manufacture chanson à Paris.
Sur scène, Fanny et Viryane, leurs chants puissants, textes incantatoires, mélodies qui grimpent les montagnes et le tambour et la basse pour terre solide. 
Tout autour d’elles, une projection panoramique, pour faire naître des paysages, des refuges. La forêt, l’océan, le ciel étoilé, une grotte… 
Les trois pans de la scène deviennent les supports des dessins projetés. 
Chants et dessins dans une danse nocturne où les humains invectivent les astres et convoquent des créatures hybrides. 
Des arbres merveilleux, des fleurs gigantesques. Un cercle qui bat, coeur ou cellule, pulsation primitive du vivant. 
Le concert déroule un voyage, celui de la et de nos vies, de nos rêves et de nos mythes. Il y a dans ce spectacle quelque chose de la cabane ou de la chambre d’enfant, lorsque la lampe magique projettent des images qui tournent sur les murs et qu’un être bienveillant nous raconte ou nous chante des histoires.
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